Quelques subtilités de la Mesure du Possible dévoilées, mais uniquement réservée aux lecteurs ayant déjà terminé sa lecture, sous peine de se voir gâcher le plaisir !
On s’habitue à tout
L’inspiration
La chanson cachée
Ne sachant comment se faire passer pour le diable, le démon qui s’adresse à la ville aux côtés de Monsieur-le-Maire se présente en s’inspirant d’une traduction littérale d’un célèbre morceau des Rolling Stones.
Please allow me to introduce myself
I’m a man of wealth and taste
I’ve been around for long, long years […]
Pleased to meet you
Hope you guess my name
The Rolling Stones, Sympathy for the Devil
Fan art
Huile sur Bois
- Le nom de l’adjointe du conservateur, Corie d’Horace, provient d’un poisson, le corydoras, qui présente une fâcheuse tendance a traîner au fond des aquariums et à s’y nourrir de la merde qui y tombe.
- Tom Lindemanns ne réapparaît pas qu’au Paradis de Fêtes de fins damnées, où l’on apprend qu’il est mort écrasé par la Mercedes rouge du boucher cannibale d’Un peu (de) mort (fine), en sortant de chez Jan après son cambriolage. Il est également l’ami d’enfance du propriétaire de la maison de Gustave. L’aviez-vous remarqué ?
Marque déposée
Le nom de Monsieur C. a été choisi pour trois raisons : il est l’archi-petit-fils du Carolus qui a vendu le parchemin à Huygens (on l’apprend dans Un peu (de) mort (fine) ), il fait référence à la lettre-pseudonyme de l’auteur et, bien entendu, au © (copyright).
Un peu de mort fine
Le boucher cannibale mélomane ne parviendra évidemment pas à se venger de Pol, puisqu’il percute, donc, Tom Lindemanns sortant de chez Jan après le cambriolage orchestré par Corie. On suppose alors qu’il est arrêté par la police et qu’il passe un certain temps derrière les barreaux : une fouille chez lui amènera un écheveau de preuves quant à son implication dans la disparition d’un cadavre non identifié.
Gustave
- Le début de cette histoire est presque vrai : le père de l’auteur lui a effectivement raconté cette histoire lorsqu’il était enfant et la maison est à l’identique, bel et bien construite sur « le chemin des Anglais ».
- La description physique de Gustave est inspirée d’un autoportrait d’un peintre militaire allemand de la Grande Guerre nommé Max Gehlsen.
- Des questions subsistent : Gustave revient-il en colère parce que le propriétaire a brûlé la lettre, ou parce qu’il s’est fait jeter comme un malpropre de l’Au-delà dans Fêtes de fins damnées ? Est-il vraiment parti à cause de la rénovation de la cuisine ? Il se pourrait que Coup du sort apporte quelques éléments de réponses.
Avant l’Après
Si le démon rencontré au bar, Azragäl, est en congé, c’est bien pour se reposer de l’épuisant combat avec Razamoth conduisant aux évènements relatés dans Un peu (de) mort (fine).
Fêtes de fins damnées
La couverture
Le début et la fin de l’histoire y sont représentés sous la forme des deux nuages, et la position du titre au centre évoque la notion chère à l’auteur de troisième voie entre le Bien et le Mal.
Si l’on tourne cette couverture à 90 degrés, dans un sens ou l’autre, on peut découvrir, par paréidolie, un visage dans chaque nuage. L’orientation anormale de l’esperluette (ce truc-là : « & ») servant (peut-être ?) d’indice à cette découverte.